Faux Semblants
« Faux-Semblants » est un travail sur le medium photographique, le rapport à l’espace et au temps.
La photographie ne propose qu’une image tronquée de la réalité de l’espace, délimitée par la surface de capteur de l’appareil photo ou de la surface sensible de la pellicule. La photographie n’est donc pas une image objective de la réalité mais une vision subjective proposée par le photographe.
L’idée est donc de recréer un grand espace, par la juxtaposition et la multiplication de ces fragments de « paysages ». Pour autant, l’image proposée n’est pas le reflet de la réalité mais la somme des subjectivités de chaque fragment.
« Faux-Semblants » est aussi un travail sur le rapport au temps du medium. Exit l’instantané photographique, l’image est ici construite sur un temps long et représente une somme d’instants différents.
« Faux-Semblants » est donc en quelque sorte une remise en cause des concepts de la « photographie vérité » et de « l’instant décisif ».
L’image reconstituée, volontairement suggestive, permet de porter un regard ironique sur les travers de nos existences.
Initialement, les images ont été dimensionnées pour un box de 5x4m avec des images de la dimension suivante :
Le jardin : 300×200 cm
Les voisins : 180×120 cm
L’embouteillage : 60×400 cm
Le déjeuner sur l’herbe : 63×300 cm
L’état d’urgence : 282×212 cm
Il est grand temps de rallumer les étoiles : 500×400 cm
La première partie du projet est réalisée et a été exposée à Aix en Provence en 2018. C’est une installation qui se présente sous forme d’une boite de 4mx2.5m dans lequel sont disposés les grands tirages, permettant au spectateur de s’immerger dans les images tout en le maintenant dans une sensation d’enfermement en corrélation avec les images proposées.
Les images de cette « boite » sont :
Le jardin : 300×200 cm coupé en deux parties
Les voisins : 180×120 cm
L’embouteillage : 60×400 cm
Le déjeuner sur l’herbe : 63×300 cm
L’état d’urgence : 282×212 cm coupé en deux parties
Il est grand temps de rallumer les étoiles : 250×400 cm